En m'engageant dans l'écologie politique, dans un parti du Centre, je me suis rapidement rendu compte d'un fait pour moi gênant. La mollesse du débat intellectuel, pour ne pas parler de son inexistence, autour des questions environnementales. Chacun menait sa propre lutte pour lui-même, sans coordination ni discussion, alors même que la structure du parti, qui aurait du favoriser ces échanges, ronronnait, cultivait sa routine, s'observait elle-même avec satisfaction, uniquement préoccupée de son propre entretient.
A mon avis, ce n'est pas comme cela que l'on gagne les âmes et les cœurs.
J'ai donc décidé de favoriser le débat sur les questions de politique et d'écologie, et d'y ajouter l'étude des questions stratégiques, si liées à la politique, afin que personne ne croie encore que les écologistes ne sont que d'aimables végétariens.
Orbis Terrae 5.7.2014
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